Insécurité, le plat réchauffé d’une droite en mal de programme
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A dix jours des élections européennes, le gouvernement recommence à chanter en canon son éternel refrain sur l’insécurité.

Ce type de stratégie de communication usée, fatiguée, vieillie et périmée n’a d’autre objectif que de masquer les enjeux politiques qui attendent les députés lors de la prochaine mandature du Parlement Européen. L’Europe mérite mieux que ces boniments.

Depuis 2001, l’UMP a pour habitude avant chaque élection d’alimenter les fantasmes relatifs à l’insécurité et de se poser en garant de l’ordre.

Ce type de campagne n’a d’autre but que de désigner un bouc émissaire, responsable de tous nos maux : les jeunes des quartiers populaires et des banlieues et leurs parents, et sous-entendu, les immigrés ou leurs descendants, afin de mieux mobiliser l’électorat du Front National.

La première violence que subissent aujourd’hui de plus en plus de nos concitoyens c’est l’injustice sociale, le chômage, la précarité, le mal-logement, les discriminations… La délinquance juvénile, les incivilités en sont les conséquences.

Depuis 7 ans, le Ministre de l’Intérieur puis le Président de la République ont été le même homme.
Bilan : suppression massive de postes dans l’Education Nationale, suppression des emplois jeunes, suppression de la police de proximité, fragilisation du tissu associatif et des structures de quartier… au profit d’une approche purement répressive qui n’a donné aucun résultat.

Relancer une campagne sécuritaire à la veille des élections européennes est donc un aveu d’échec des politiques menées depuis 7 ans, et une manipulation malhonnête et électoraliste.

Les Verts appellent la presse et les électeurs à faire preuve de vigilance et de discernement pour ne pas se laisser détourner des vrais enjeux des élections européennes.

Djamila Sonzogni, Jean-Louis Roumégas,
Porte-parole