36 heures en garde à vue anti-terroriste à tort : ce que cela dit de notre Etat de droit
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Mardi 20 juin, Félix Blanc, adhérent EELV, est arrêté chez lui par les services de l’anti-terrorisme, pour la participation à une action … à laquelle il n’était pas. Porte fracturée, menottes passées aux poignets devant sa femme et son fils de 7 ans, puis 36 heures de garde à vue kafkaïenne sur la base d’une photo … qu’on refuse de lui montrer pendant plusieurs heures. Voilà le type de situation disproportionnée à laquelle conduit l’application aveugle des lois séparatisme et de surveillance des activités numériques.
Sur quelles bases se sont appuyés les services de l’anti-terrorisme pour cibler notre collègue Félix Blanc ? Comment s’est déroulée cette garde à vue ? Comment interpréter la criminalisation des militant·es écologistes ? Pourquoi nous sommes inquiets – et nous ne sommes pas les seuls – du recul des libertés publiques dans notre pays ?