Libertés publiques : la société du contrôle
Partager

Ardoise, Base élèves, Edvige, ces fichiers ont récemment fait la une de l’actualité. Le Passeport biométrique vient d’être imposé. Crée il y a dix ans pour recueillir les empreintes des condamnés pour moeurs, le FNAEG a été insidieusement élargi au point de recueillir 717000 empreintes, dont les 3/4 sont issues de personnes innocentées ou présumés innocentes pour des délits les plus divers. Dans le même temps les immigrés, légaux ou non, sont de plus en plus surveillés et encadrés. Or l’histoire à montré que les mesures de contrôles de population (papiers d’identité) étaient toujours d’abord destinés aux classes « dangereuses » avant d’être progressivement étendues. Après avoir réclamé les empreintes digitales des populations Roms se trouvant sur son territoire, l’Italie a décidé que l’ensemble des Italiens devraient s’y soumettre d’ici 2010.

Comment se construit et se justifie cette société de la surveillance ?
Pourquoi les citoyens sont-ils de plus en plus passifs face à la surveillance accrue de l’État ?
Comment résister et défendre les libertés individuelles ?

Intervenants : Animé par Pierre Januel, membre de la commission justice
Avec Hélène Flautre, députée européenne, Alima Boumediene-Thiery, sénatrice de Paris, Philippe Colomb, membre de la commission LGBT et président de Vélorution, Etienne Tête : Adjoint au maire de Lyon, conseiller régional vert, Etienne Guibert, LDH